Le 12 avril dernier, plus d’une centaine de collégiens et de lycéens franciliens se sont retrouvés pour partager les résultats d’une année de travail et de réflexion sur la qualité de l’air en Ile-de-France à l’UNESCO.
Depuis la rentrée, près de 800 jeunes franciliens ont travaillé avec leurs professeurs toute l’année sur la qualité de l’air : « Quels sont les principaux polluants sur mon territoire ? » « Comment et par qui sont-ils émis ? » « Quels sont leurs impacts sur la santé, l’environnement ou le climat ? » « Que puis-je y faire ? » sont des exemples de questions que les élèves se sont posées.
Le résultat d’une année de travail présenté à l’UNESCO
Certains ont pu expérimenter eux-mêmes les mesures, grâce aux 50 micro-capteurs mis à disposition par Airparif, et constater directement les effets du trafic routier ou bien des feux de cheminée sur l’émission de particules.
L’opération « Lycéens, prenons notre air en main » est menée conjointement par la Direction régionale et interdépartementale de l’environnement et de l’énergie (DRIEE), les trois académies franciliennes, Airparif, l’Institut national de la recherche agronomique (INRA) et l’association Monde Pluriel.
Des approches très variées toujours présentées avec sérieux et conviction
Ils ont pu discuter avec les autres établissements participant au projet, et les travailler avec des experts franciliens. Après une année de travail et de réflexion, ils ont présenté, à l’invitation de l’ONU Environnement, leurs solutions pour une meilleure qualité de l’air :
- demander aux chauffeurs des bus ou aux parents de couper les moteurs devant les collèges ou les lycées ;
- végétaliser les murs, les terrasses...
- faire des balades à vélo en ville avec des masques fous (peints, dessinés etc) pour sensibiliser les habitants
- faire des passerelles pour les piétons pour aller au lycée en ne longeant plus la nationale
Un kit pédagogique édité à l’automne
L’ensemble des partenaires éditera à l’automne – sous les auspices de l’ONU Environnement – un kit pédagogique rassemblant les séances de travail expérimentées dans le cadre de ce projet, pour permettre à d’autres enseignants ou structures de l’éducation à l’environnement de travailler avec des jeunes sur la qualité de l’air. Il pourra être distribué dans les autres régions et vers les écoles d’autres pays, afin de stimuler d’autres projets, et sensibiliser les jeunes à ce problème et aux solutions qui peuvent y être apportées.
Tiré de l’article publié sur le site académique.